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NÉON, LA LUMIERE-LANGAGE

En 1912, le physicien et chimiste français Georges Claude met au point le premier tube au néon et le présente au public

à l’ Exposition Universelle de Paris.

Plusieurs années plus tard, un des fondateurs du Bauhaus Moholo-Nagy déclare : «les jeux de lumières et d’éclairages nocturnes dans les grandes villes constituaient un champ d’expression qui ne tarderait pas à trouver ses artistes ».

Ainsi, la première œuvre d'art en néon daterait de 1930; mais il faut attendre les années 1960 pour que l'usage artistique

du néon se développe.

En 1965 Joseph Kosuth nous démontre l’importance du néon dans l’art et intitule simplement une de ses œuvres : « Néon ».

Puis une œuvre plus élaborée de l’artiste américain Bruce Nauman apparaît en 1970 : le mot WAR en néon clignote, inquiétant... C’est précisément dans ces années 70 que le néon suggère l’idée de mouvement et de trajet.

A partir de l'an 2000 les artistes transforment le néon en un chemin lumineux "parlant". « Art de la couleur et de la lumière, l’art du néon est aussi un art du tracé et la sinuosité » selon David Rosenberg, commissaire d’exposition à la Maison Rouge.

Le mot et le néon font bon ménage et les artistes aiment mettre des mots en lumières, jouer sur les volumes, les couleurs,

les lignes, les espaces rendus luminescents.

La source d'inspiration indéfectible des architectes et décorateurs.

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