Le mobile Représente la partie immatérielle d'un l'environnement, et met en valeur la lumière,
les flux d'air.
Il emmène le regard vers l'espace architectural.
À mes yeux, la vue d’un mobile est l’expérience artistique qui se rapproche le plus du contact
direct avec la nature. L’on se sent devant un mobile comme devant un arbre qui ploie sous le vent.
Le mobile rend l'air visible.
ALEXANDER CALDER, FASCINÉ PAR LE COSMOS -
En 1915, Alexander Calder étudie dans une école la géométrie, la physique, la chimie,
apprend à dessiner des machines et à les fabriquer.
En 1923, il s'inscrit dans une école d'art de Manhattan, puis s’installe à Paris en 1926,
rue Daguerre où il commence à fabriquer un petit cirque en fil de fer…
Calder sculpte à présent des sphères, des arcs, des spirales au bout de longues tiges,
tout un monde évoquant sa fascination pour le cosmos, rotation des planètes, des étoiles…
Vers 1933, Calder commence par les suspendre au plafond, et Duchamp qui vient
de lui rendre visite les baptise « Mobiles ».
« Un Mobile : une petite fête locale, un objet défini par son mouvement et qui n'existe pas
en dehors de lui, une fleur qui se fane dès qu'elle s'arrête, un pur jeu de mouvement
comme il y a de purs jeux de lumière »,
écrira Jean-Paul Sartre.
L'HÉRITAGE DE CALDER - LA TRANSMISSION DE L'ART (Xavier VEILHAN)… À LA DÉCORATION !
ALEXANDER CALDER - L'INVENTEUR -