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VITRAUX- Du spirituel dans l'art et pourquoi pas dans la décoration?

Dès le début du XXe les « Ateliers d’Art sacré renouvèlent les sources d’inspiration de l’art d’église. Dans les années d’après-guerre, « l’Appel aux grands maîtres » instaure un nouvel élan dans la commande d’Etat pour les édifices religieux

et donne une dimension inédite à l’art du vitrail dans la vie artistique. On se tourne désormais également vers les peintres pour créer des vitraux.

Le vitrail est un art toujours en mouvement. Comme pour le cinéma, la lumière est nécessaire pour le révéler. L’œuvre, alors, devient double : il y a d’abord le sujet propre du vitrail, puis, à travers les rayons lumineux qui le traversent, un jeu de lumières et de couleurs se fait au sein de l’édifice, se déplaçant tout au long de la journée au sol et sur les murs.

André Malraux regrettant l’ajout massif de lumières artificielles dans les édifices religieux disait du vitrail qu’il « s’éveillait

et s’endormait avec le jour [...] le vitrail animé par le matin, effacé par le soir, faisait pénétrer la création dans l’église

du fidèle. »

Si certaines techniques ont été oubliées et perdues depuis l’époque médiévale, d’autres techniques ont vu le jour depuis

un siècle : à coté du verre d’abord peint puis cuit, des plaques de verre où la couleur se trouve dans la masse et non

en surcouche peinte sont utilisées dans certaines œuvres ; des expérimentations sont réalisées avec des sertissages autres que le plomb ; le verre thermoformé, la porcelaine ou encore le plexiglas font aussi leur apparition.

Ainsi de nombreux grands architectes et artistes moderness, contemporains, ont employé ces techniques et le vitrail

comme supports de leurs œuvres profanes :

Wim Delvoye, Claude Vialat, Pierre Soulages, Valerio Adami, Joseph Albers, Robert Combas, Jean-Michel Folon, Gérard Fromanger, Auguste Herbin, Riccardo Licata, Jean Le Gac, Henri Matisse, Hervé Télémaque, Jean Cocteau

et Frank Lloyd Write etc...

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